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Qu’est-ce qu’un prêt professionnel ?

Salaire pour un prêt de 250 000 euros ICC Finance Courtier en pret immobilier
Création d’entreprise, achat de matériel, reprise de fonds de commerce, recrutement ou licences : la vie d’une entreprise s’accompagne d’investissements importants. Or, toutes ne disposent pas de la trésorerie nécessaire pour les financer comptant.

 

Le prêt professionnel est alors une solution adaptée. Réservé aux entreprises et dirigeants, il s’agit d’un contrat de crédit conclu avec une banque pour financer la création, le développement ou la transformation d’une activité. Découvrons ses usages, ses caractéristiques et les principaux types de financements possibles.

Le prêt professionnel : pour Qui et pourquoi ?


Le prêt professionnel peut être accordé à tout type de structure, quel que soit le secteur d’activité :

  • personnes morales et personnes physiques (dirigeants) ;
  • artisans, commerçants, indépendants ;
  • PME, ETI, grandes entreprises ;
  • associations selon projets ; etc.

Il répond à des objectifs variés : créer, développer, moderniser ou sécuriser l’activité. Le choix du financement dépend du profil, du besoin et du cycle de vie de l’entreprise.

Que peut financer un crédit professionnel ?


Au cours de sa vie, une entreprise est confrontée à des dépenses qu’elle ne peut pas toujours payer comptant. Un crédit professionnel peut financer notamment :

  • les dépenses de création d’entreprise ;
  • l’achat de matériel et d’équipements (informatique, production, mobilier) ;
  • le recrutement et des actions RH ;
  • une campagne de communication ;
  • l’achat de parts sociales ;
  • la reprise de fonds de commerce ;
  • l’acquisition de murs commerciaux ;
  • des travaux de rénovation énergétique dans les locaux ;
  • l’achat d’un véhicule professionnel ; etc.

Les caractéristiques du prêt professionnel


Durée : plus courte qu’un crédit immobilier « particulier », généralement 2 à 15 ans (selon la nature du projet et des actifs financés).

Taux : fixe ou variable. Le taux d’intérêt conditionne le coût global du crédit et se négocie en fonction du dossier, des garanties et du marché.

Apport : souvent requis. Certains établissements exigent un apport minimum. Un prêt d’honneur peut, dans certains cas, renforcer l’apport.

Garanties : la banque demande des sûretés adaptées au risque : nantissement, caution, hypothèque, etc.

Les différents types de prêts professionnels


Voici les solutions les plus courantes :

  • Prêt amortissable (classique) : chaque mensualité rembourse une part de capital + intérêts (et assurance le cas échéant).
  • Prêt in fine : le capital est remboursé en une fois à la dernière échéance ; les mensualités portent sur intérêts (et assurance).
  • Affacturage : cession des créances à un factor pour obtenir une avance de trésorerie. Le factor gère ensuite le recouvrement.
  • Crédit-bail (leasing) : un tiers acquiert le bien (véhicule, matériel, immobilier) et l’entreprise le loue via une redevance, avec option d’achat possible.
  • Crédits de trésorerie : facilité de caisse, découvert autorisé, crédit de campagne… réservés aux entreprises présentant une situation saine.