Jusqu’à quel âge peut-on emprunter ?
Les établissements bancaires analysent de nombreux critères au moment d’octroyer un prêt. Alors, jeunes retraités ou seniors actifs, jusqu’à quel âge pouvez-vous emprunter ? Votre courtier en crédit immobilier vous répond.
Crédit immobilier : l'âge maximum légal
Chaque profil présente des caractéristiques propres : un étudiant dispose rarement de revenus réguliers et d’un apport conséquent, tandis qu’un senior actif a souvent des revenus stables et un patrimoine ou un apport. Pour fixer une barre d’âge opérationnelle, la banque combine la question de l’âge avec l’assurance et les risques de santé, comme détaillé ci‑dessous.
La durée d'emprunt selon l'âge de l'emprunteur
À titre de repère, en France (2018), l’espérance de vie était de 85,3 ans pour les femmes et 79,4 ans pour les hommes. C’est pourquoi de nombreuses banques visent un remboursement total avant 75 ans. En pratique, cela signifie que pour un prêt sur 25 ans, une demande est plus aisément acceptée jusqu’aux environ 50 ans… avec des exceptions possibles selon la qualité du dossier (voir ci‑après).
Analyse du dossier de demande de prêt immobilier
- le montant de l’apport personnel ;
- la stabilité de la situation professionnelle et personnelle ;
- les garanties et la caution ;
- la durée de l’emprunt ;
- le patrimoine ;
- la capacité d’emprunt et le taux d’endettement ;
- la gestion de compte (sans incidents) ;
- etc.
Exemple : une demande sur 20 ans avec apport d’un tiers du prix et une gestion saine ne sera pas évaluée comme une demande sur 25 ans sans apport et avec des impayés. Des garanties suffisantes peuvent permettre à la banque de dépasser la barre indicative des 50 ans pour un prêt long.
Senior et crédit immobilier : les points de vigilance
Le prix de l'assurance du crédit immobilier
Les garanties d'un prêt immobilier
- la garantie décès ;
- la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) ;
- l’incapacité temporaire totale (ITT) ;
- l’invalidité permanente totale ou partielle (IPT/IPP) ;
- la perte d’emploi (selon contrats).
Des exclusions peuvent s’appliquer. Là encore, l’accompagnement d’un courtier permet d’optimiser la couverture au meilleur coût et d’aligner l’offre avec les attentes de la banque.